La vision

Ces premiers mois de test nous ont permis de mieux comprendre les contours des nouvelles orientations de la Maison Folie. Nous pouvons désormais répondre plus clairement aux questions suivantes…

La Maison Folie, pourquoi ?

Pour recréer du lien entre artistes, habitant·es, associations et institutions afin de réapprendre ensemble à agir sur des enjeux locaux et sociétaux.

Comment ?

Par le faire ensemble (artistes, citoyen·nes, entreprises d’économie sociale et solidaire et institution réunis) en intelligence collective et gouvernance partagée.

La Maison Folie, c’est quoi ?

  • Un lieu culturel refuge, un espace sans but lucratif de socialisation.
  • Un lieu de vie, un point de rencontre où la culture crée du lien.
  • Un espace d’expression et d’émergence citoyenne : scènes ouvertes, espaces déprogrammés appropriables, hébergement, faciliter l’émergence, accompagner, co-construire des projets citoyen·nes (rendre possible l’expression des droits culturels des citoyen·nes, citoyen= détenteur de projet).
  • Un laboratoire artistique participatif et inclusif : résidences artistiques, programmation marsienne participative, Festivals…
  • Un point d’ancrage pour les artistes locaux : Partenariat académie et conservatoire, lien avec l’émergence musicale.
  • La porte d’entrée identifiée du territoire au sein de Mars – Mons arts de la scène : la Maison Folie permet une veille permanente sur ce qui se vit sur le territoire via ses habitants, est le point de contact citoyen privilégié, prise d’avis ou participation à certaine décision/procédures.

La démarche

Monter un projet qui parte réellement du terrain

  • Sortir de la logique linéaire, classique, de montage de projet: penser > organiser > mettre en œuvre
  • Se donner le temps d’observer son territoire pour apprendre à le connaître, prendre son pouls, être à l’écoute de sa réalité, ses besoins, ses envies, faire émerger les projets du terreau.
  • Prendre le temps d’expérimenter: de tester des projets in situ avec les usagers.
  • Dès le démarrage, impliquer la communauté: avis, co-construction de projets, gouvernance.
  • La philosophie des petits pas: sentir ensemble que chaque étape est juste par rapport à ce qui se vit sur le terrain. On se laisse la possibilité de faire évoluer le cadre si c’est pertinent et nécessaire.
 

Un montage de projet en 3 phases

1 – Lancement de projet (janvier 2021 → août 2021)
  • Définir l’intention du projet.
  • Définir le cadre général de montage de projet (cadre institutionnel, budgétaire, cadre de gouvernance).
  • Constituer l’équipe de montage de projet.
 
2 – La jachère (septembre 2021 → septembre 2022)

Une année pour :

  • Tester la pertinence de l’intention de départ.
  • Écouter le territoire: approfondir la connaissance du territoire, récolter les envies et les besoins.
  • Expérimenter: co-construire et tester des projets.
  • Analyser et évaluer
 
3 – Ouverture progressive de nouveaux espaces (janvier 2023 → septembre 2024)

 

Nos jardinières accompagnatrices

Afin de mener à bien cette aventure, nous nous sommes entourés d’un duo d’accompagnatrices expérimentées dans le montage de projets culturels à dimension citoyenne : Marie Godart (Mue) et Nathalie Cimino (Reth!nk). S’appuyant sur une expérience de plus de 15 ans dans la co-construction de projets culturels et de médiation interdisciplinaire, ce binôme montois nous prête main forte sur la conception et le développement méthodologique du projet, sa dimension collaborative et participative. A leur actif déjà de belles aventures telles que la transformation de la Salle des Machines du charbonnage de Crachet en laboratoire du futur, la médiation de l’Ecomusée du lac et l’exposition participative “L’art et la matière” (Thonon-les bains), la coordination de l’occupation temporaire citoyenne de la Friche Boch « Imaginez votre Ville » (Ville de La Louvière), la conception du projet hybride “Play” pour l’Espace Vanderborght (BME-Ville de Bruxelles), l’accompagnement de projets de tiers-lieux tels que Le Monty à Genappe…

Pour la première phase du projet, nous voulions prendre le temps d’écouter le territoire, ses citoyen·nes, ses associations, ses artistes, ses entreprise, ses institutions et de tester ensemble des idées qui répondent à leurs besoins ! Cette année préparatoire d’écoute et de test, nous l’avons appelée Jachère (en référence à cette pratique agricole qui consiste à maintenir inutilisé un terrain pendant une certaine période afin de lui permettre de reconstituer ses réserves avant de semer).